Armorik, un elfe discret mais étrange

* En entrant au poste de la milice, vous apercevez un livre ouvert relié en peau de bête des neiges déposé sur le bureau du colonel *

* Sans justifier d'une immense curiosité, vous vous approchez pour lire son contenu, après tout, c'est pas de votre faute, vous ne faites rien de mal, le livre est ouvert aux yeux de tous *

* Voici ce qu'il y a d'écrit *


Bonjour à tous,

Je me présente, Armorik, Elfe Chasseur, nomade depuis bien trop longtemps, et ceci est mon histoire.

Fils adoptif du Maître d'armes personnel du Seigneur Celeborn, le dénommé Gladorion.
Je fut éduqué dans la voie de la Chasse comme le souhaitait mon "père".
Je n'ai jamais connu mes géniteurs, mon père adoptif n'a jamais voulu me parler de mes racines, la seule chose dont je me rappelle, c’est que j’ai une sœur, une sœur jumelle, Hallalie dont je n’ai aucune nouvelle. J’écume ainsi le Monde à sa recherche.
Ce dont je suis certain, c’est qu’elle est en vie, le lien fraternel qui nous unis n’est pas rompu.
J'ai du ainsi, au fil des années, faire mes preuves allant de maître en maître en parcourant bon nombre de territoires afin d'acquérir maîtrise et précision avec pour seuls compagnons mon arc, mes flèches et ma hachette, ayant toujours l’espoir de retrouver ma « moitié ».

C'est pourquoi je peux paraître distant de temps à autre, ne m'en tenez pas rigueur
Depuis tout ce temps, je vis dans le doute, je vis sans jamais savoir qui je suis vraiment, le saurais-je un jour ?

Aujourd'hui' hui, il est venu le temps pour moi de faire machine arrière, de chercher exactement quelles sont mes vraies origines ; et pour cela je ne peux me résoudre à y arriver seul.
Exit la vie de nomade, il me faut faire des concessions, savoir donner pour recevoir.
C'est pourquoi aujourd'hui, je vous propose mon arc afin de servir et protéger les peuples libres de ce mal en puissance, ne déshonorons pas l'héritage de nos aïeuls, protégeons la Terre du Milieu de Sauron et de ses sbires.

C'est avec engagement et honneur que je vous demande de m'attribuer la place d'éclaireur, afin de vous donner des nouvelles des terres lointaines que j’arpente continuellement, peut être pourrons nous ainsi contrecarrer les plans des alliés du Mordor.

Que ce livre soit le trait d'Union entre la confrérie et mon humble personne.

POUR L'HONNEUR !

Armorik

*La marque d'une pointe de flèche chauffée à blanc signe cette page*

*Une note fût ajoutée au carnet de vie de l'aspirant Armorik, mais celle ci prenait la forme d'un récit écrit à la troisième personne ! Quel changement ! Armorik redevenait un Elfe, un vrai ! Hautin, charismatique et prétentieux ! Le Statut qu'il avait obtenu auprès du Colonel et de ses Miliciens lui rendit tout le charisme de sa race !*


Armorik savait se montrer discret, mais au fond de lui il lui fallait trouver des réponses à ses questions...
C'est alors qu'il décidait de forcer le destin et de braver les dangers qui le séparait de ses Terres d'origines, là où il naquit il y a bien des années !
Sa quête ? Retrouver sa sœur jumelle, la seule façon ? Quérir l'aide de la Dame Blanche Galadriel au plus vite !
Le chemin le plus court étant de traverser la Moria ... Mais Armorik était un elfe courageux, passer 10 jours et 10 nuits sous terre comme un vulgaire nain, il fallait oser ...
Mais il le fit ! Rien ne pouvait l'arrêter, même pas les troupes d'orcs et de gobelins qui avaient élus domicile dans les boyaux étroits des galeries naines.
Mais pour un Elfe, être sous terre, c'est comme étouffer ... L'air y est si putride et la lumière y est si faible ....
Une fois son sacerdoce effectué, Armorik était heureux de pouvoir retrouver l'air pur des Mallornes, et des étendues verdoyantes de la Lothlorien.
Il se dirigeait doucement vers Caras Galadon, admirant ce paysage qui lui redevenait familier, les yeux pleins d'entrain. Il en oubliait même ce pourquoi il était revenu ici. Mais cela ne dura pas.

(réservé)

Tcherno arrivant au poste de la Milice, pris la pile de courrier dans la boîte et entra.

"Facture d'entretien, ici ; Candidature, par là ; Tiens voilà le courrier d'Armorik !!"

Il ouvre l'enveloppe et vit alors ceci :

*Première Halte : Auberge Abandonnée : Second arrêt : Direction Ost Guruth*

Tcherno s'installa prés de la table de carte et pointa l'itinéraire de son ami
Malheureusement, le second message n'arriva jamais .....

Après une discussion avec le Colonel, celui décida de monter un groupe de miliciens sous les ordres du Major Eldwic pour partir à la recherche de cet Aspirant.
Tout le monde paraissait s'inquiéter de l'absence d'Armorik, les volontaires ne furent donc pas difficiles à trouver.
Mais par où commencer les recherches après autant de temps ? Le mieux était donc de partir de là où il n'était jamais arrivé : destination Ost Guruth.
Après de rapides recherches, une piste étrange mena la Milicienne Wenthinitiel au grand cœur et au talent sans égal, vers les ruines de Naerost.
Intuition Elfique ? Talents de chasseur ? Nul ne le sait et personne ne posa de questions ...
Mais il se tramait bien quelque chose ici bas. Une cavalière aussi sombre que son cheval se baladait dans les ruines aux côtés des semis orques, impression étrange ou coïncidence,
mais celle ci n'était pas étrangère à certains Miliciens.
Cette Ombre, emmena directement le groupe de Miliciens directement auprès d'Hontimurz, Chef des semis orques, dont la réputation n'est plus à faire dans ces terres arides appelées Terres Solitaires.
Et c'est avec stupeur que ces Miliciens retrouvèrent leur Aspirant, allongé, inerte, le souffle court, presque sans vie aux pieds d'Hontimurz et de ses Sbires !
Après un combat loyal qui ne laissa aucune chance à cette affreuse abomination de la nature, Armorik fut ramené au poste de la Milice, où les premiers soins vitaux lui furent donnés par Dame Wenthinitiel dont la connaissance de la nature lui permettait de palier au plus évident.
C'est alors que le forçant à avaler un onguent à base de plantes, Armorik reprenait connaissance difficilement.

Les premiers mots qu'il extirpa difficilement et faiblement de sa bouche furent "Arhielas", il répétait sans cesse ce nom qui lui paraissait si familier, levant avec peine son bras en direction de Dame Wenthinitiel qui regardait alors le Major Eldwic avec étonnement.
Celle-ci lui répondit alors :

Wenthinitiel : " Armorik ? Comment allez vous ? Arhielas n'est pas là, je suis Dame Wenthinitiel, vous vous souvenez ? "
Armorik : " Mais où suis-je ? "
Wenthinitiel : " Armorik, vous êtes au poste de la Milice ! "
Armorik : " De la Milice ? " *d'un air perdu et inquiet*
Wenthinitiel : " Oui ! De la Milice Protectrice, dont vous êtes le bras droit du Colonel ! "

Armorik se retourna sur sa couche plus perdu que jamais ... Il ne se souvenait plus ...

Armorik : " Mais que m'est il donc arrivé pour que je ne me souvienne de rien ??? "

Dame Wenthinitiel lui raconta brièvement :

Wenthinitiel : " Tout à commencé lorsque Dame Arhielas à refusé d'accepter vos sentiments à son égard, elle ne s'en sentait pas digne par rapport à votre statut social de supérieur au sein de la Milice, mais elle vous aime Armorik ! Elle me l'a dit, je lui ai fait comprendre que l'Amour ne doit pas se confronter à ces choses là ! Elle l'a compris maintenant ! Qu'il n'y avait pas de honte à s'aimer au grand jour ! Ainsi ne voulant pas vous confronter et vivre avec ce mal-être, vous avez décidé de partir pour la Lothlorien quelques temps. J'ai pourtant conseiller à Dame Arhielas de vous empêcher de partir ! Mais elle est peut-être partie à votre rencontre à ce jour mais trop tard ! "

Armorik s'étant relevé de sa couche :

Armorik : " Mais où est Arhielas ? " *regardant par la fenêtre, espérant l'apercevoir au détour du chemin qui mène au poste de la Milice*
Wenthinitiel : " Elle reviendra Armorik ! Et vous vous aimerez ! J'en suis certaine ! Elle à compris son erreur ! "

Armorik soupira et son regard se posa sur le coin de la pièce apercevant un arc de belle facture, une lance et une épée.
Il se dirigea vers le râtelier.

Armorik : " Mais ce sont mes armes ? " *reconnaissant ses initiales gravées lors de leur fabrication*

Armorik faisait les cent pas dans le poste de la Milice et revint vers Dame Winthinitiel.

Armorik : " Je vous dois la vie Dame Wenthinitiel et peut être même l'Amour, si Dame Arhielas revient un jour ... " *baissant la tête*
Wenthinitiel : " Vous ne me devez rien, j'ai juste suivi ce que mon cœur m'a dit de faire. " * dit-elle humblement *
Armorik : " Et dire que nous étions surement amis et que je ne m'en rappelle pas ... " *posant ses deux mains a plat sur les carreaux, la tête baissé entre celles ci*
Wenthinitiel : " Hîr Armorik, je dois vous laisser, ne tenter rien seul et ne faites rien qui pourrait s'avérer stupide ! "
Armorik : " Ne vous inquiétez pas Dame Wenthinitiel, je vous le promet ! "

C'est alors que Dame Wenthinitiel s'en allait, laissant à son triste sort l'Officier qu'elle avait connue beaucoup plus enjoué.
Une fois sur le perron, Dame Wenthinitiel s'arrêta un instant, et pris la décision de fermer la porte à double tour.

Armorik serait devenu fou, cloîtré ainsi tel un prisonnier de bas étage si personne ne venait le voir régulièrement.
Mais cela le fatiguait de ne pas savoir mettre un nom sur chaque visage familier !
Familier car sa mémoire revenait peu à peu, il lui fallait du temps, mais pour lui cela n'allait pas assez vite.

La porte du poste s'ouvrait quand un homme assez âgé cheveux blancs, rentra à l'intérieur.
Armorik se retournait alors que les deux hommes se jaugeaient à distance sans dire un mot.
Après un silence qui paraissait une éternité, pour n'importe qui, l'un des deux pris la parole.

Armorik : " Co.... Colonel ? Vous êtes surement le Colonel ? "
Tcherno : " Non mon ami, je suis Tcherno, ton vieil ami ! Ce n'est pas grave ! Je suis avec toi maintenant ! "
Armorik : " Pardonnez moi, mais ces cheveux blancs, cette barbe, j'ai cru que ... "
Tcherno : " Je t'ai dit, ce n'est pas grave ! Ne t'inquiètes pas ! Comment vas tu ? "
Armorik : " Certaines choses me reviennent en lisant les archives de cette Milice "
Tcherno : " Bien, il te faut encore du temps et tu retrouveras intégralement ta mémoire ! Je ne sais pas ce que tu as vécu là bas dans les Terres Solitaires, mais cela n'a pas dû être drôle ! "
Armorik : " Je ... Je ne me rappelles pas ! "
Tcherno : " Et pour cette fois, c'est peut être mieux ainsi ! Alors dis moi, de quoi te rappelles tu maintenant ? "
Armorik : " Et bien, d'après ce que j'ai pu lire, une jeune recrue Arhielas, j'ai ressenti une attirance ... Maerten mon ami...
Tcherno : " C'est bien, quoi d'autre encore ? "
Armorik : " Et bien que je n'aime pas les histoires où les elfes sont considérés comme des moins que rien ! "

Tcherno sourit en entendant cette dernière phrase !

Armorik : " La Lothlorien, j'ai du refaire mes preuves pour pouvoir y entrer ! Et être de nouveau reconnu comme il se doit. "
Tcherno : " Et encore ? Vas y, dis tout ce qu'il te passe par la tête ! "
Armorik : " Gwindorien, je me souviens de ce nom, mais je ne sais plus qui c'est ! "
" Hallalie, ma soeur ! "
" Je me rappelle vaguement de deux nains du nom de Furgrin et Keflir que j'ai toujours trouvé désagréables, mais je ne saurai dire pourquoi ! "
" Et .... Je ne sais plus ... " *se tenant la tête, montrant des signes de fatigue*
Tcherno : " Aller mon ami, reposes toi, tu as fait énormément de progrès ! Tu iras vite mieux, j'en suis persuadé ! Nous reprendrons plus tard. "


Armorik se leva et fila directement sur le lit qui lui avait été mis à disposition.
A peine allongé, il ne trouvait pas facilement le repos, agité, Tcherno surveillait son ami, ne pouvant faire plus que de le faire parler...
Quand il arrivait à trouver le sommeil, les rêves, les cauchemars s'emparaient de lui, et pour seuls mots audible, on distinguait à peine : " Arhielas... "

Replongé dans ses lectures, Armorik regagnait confiance en lui au fil des pages, mémorisant du mieux qu'il pouvait ce qu'il apprenait en lisant ces archives.
Les tours de clefs qui le séparaient d'Armorik parurent effroyablement longs pour le Colonel, qui pestaient de ne point arriver a ouvrir cette satané porte !
Lorsqu'il entra, il trouva Armorik, assis en tailleur devant une étagère bondée de documents, lisant quelques uns de ces papiers.

Rodinor : " Alors Aspirant, content de vous revoir, comment vous portez vous ? "
Armorik : " Bonjour, vous.. vous êtes le Colonel ? "

Rodinor cherchait derrière lui et répondit alors :

Rodinor : " Vous en voyez d'autres ? "

Armorik gêné ne sachant que dire, restait muet comme une tombe quand le Colonel réajusta son chapeau comme à l'accoutumé et soudain :

Armorik : " Mais oui ! c'est bien vous !! Je reconnais ce geste ! "

Rodinor un tant soi peu vexé de cette réflexion lui tint alors :

Rodinor : " Bon et bien, qu'est-ce qui vous arrive, je ne vous reconnais pas ni votre locution soi dit en passant ! "
Armorik : " Ah, suis-je si différent d'avant ? "
Rodinor : " Et bien disons qu'avant vous paraissiez, plus ... froid ! "

Armorik se dirigeait vers la fenêtre comme à son habitude, cherchant après la Dame de son cœur.

Rodinor : " Vous attendez sa venue n'est ce pas ? Ne vous inquiétez pas, elle reviendra tôt ou tard ! "
Rodinor : " Bon et bien Aspirant, j'ai des choses à faire je dois vous laisser ! "
Armorik: " Colonel... ? "
Rodinor : " Oui je vous écoute ! "
Armorik : " Une dernière question, quel genre de relations entretenions nous avant ? "
Rodinor : " Et bien ma foi, pas mauvaise... Pas fâcheuse... "
Armorik : " Et quand pensez vous que je pourrais sortir pour prendre l'air ? "
Rodinor : " Bientôt, bientôt ! "

Rodinor pris alors la direction de la porte et la referma en pestant de nouveau pour la fermer.
Armorik décida alors de prendre une plume et de l'encre, un papier, et de laisser ses pensées guider sa main ....

Des fois la vie peut se révéler cruelle…
L’amour est une des choses les plus dures dans ce monde,
Nous aimons un peu, beaucoup, passionnément,
Puis la vie nous retire ce que l’on a de plus cher au monde,
L’homme ou la femme de notre vie…
Peut être allons nous le ou la retrouver,
Mais peut être pas,
C’est l’avenir qui nous le dira.
L’amour est la plus belle chose au monde,
Mais aussi celle qui fait le plus mal.
Il ne faut pas perdre espoir.
Sans lui je ne suis rien,
Peut être que la vie nous permettra d’être de nouveau ensemble,
Qui sait ce que nous réserve l’avenir…


Tels furent les premiers mots qu'Armorik écrivait ...

Quand viendra l'heure de te parler,
Je piocherai dans le désordre de mes idées
Tous les mots secrets,
Que j'aurai dû te crier,
Et pour que mes délires et mes rêves,
Ne deviennent pas des ombres éphémères
J'effacerai le vernis
Qui cache mes envies.

Dans l'éclat de tes yeux,
Dérive l'arche de mon paradis bleu,
Et si j'oublie le temps qui me presse
Dans l'étincelle de ta jeunesse,
Je mesure la valeur des apparences
Qui m'entraînent vers l'imprudence.
Affronter ce défi
M'écarte de l'ennui.

Tu es le feu qui me glace
Mais qui éclaire mon espace,
Et dans la chaleur de tes nuits,
Parmi les images de ce territoire interdit,
Je veux le rôle ultime
Celui où tes courbes et tes lignes intimes,
Transforme l'hérésie,
En une ode à la vie.

Mais en fait, je préfère t'écrire
Tout ce que ma fierté m'empêche de te dire :
Que mon coeur a ses faiblesses,
Qu'il maudit la raison et ses tristesses,
Et que son battement perpétuel,
Maître absolu des ferveurs spirituelles,
Teinte mes jours brumeux,
A la couleur de tes yeux.

Recroquevillé près de son lit, Armorik était là, abandonné à son triste sort, seul face à lui même.
Il allait mieux, de jours en jours il progressait, s'étonnant même de se rappeler du jour de son recrutement.
La porte s'entrouvrait, alors qu'une silhouette familière s'avançait vers lui.
Dame Arhielas se tenait là, debout, devant lui, mais en croisant son regard, Armorik comprenait vite qu'elle ne venait pas lui rendre visite par courtoisie, mais plutôt pour régler ses comptes.
Apaisé de la savoir encore en vie, il ne tardait pas à déchanter en écoutant les sermons qu'elle venait proférer à son égard.
La discussion se transformait rapidement en monologue, Armorik n'ayant pas le cœur à répondre aux attaques, quand soudain, par dépits, il se leva, alla s'équiper de ses armes et pris la direction de la porte.
Il voulait fuir, de nouveau, mais il n'arriva pas a franchir le seuil de la porte comme retenu par un fil invisible, il ne voulait pas trahir ses amis de nouveau.
Il retournait vers elle, qui continuait à le piquer au vif, quand il sorti une enveloppe de l'étagère, et lui tendait.
Cette enveloppe renfermait les deux poèmes qu'il avait écrit. (cf ci dessus)
Arhielas prit alors la direction de la porte, préférant surement sortir plutôt que d'étrangler de ses propres mains celui qu'elle était venue voir.

Armorik, dépité, plongea son regard perdu dans les flammes de la cheminée, quand à leur tour entraient Kaioran, Rougeterre et le Major Eldwic.
Concentré sur la beauté destructrice des flammes, les comparant à son aimée, il entendit alors le nom de Rougeterre sortir de la bouche du jeune Hobbit.
Sortant de sa torpeur, il s'adressait alors à cet Homme, ignorant totalement les autres personnes présentes :

Armorik : " Messire Rougeterre ?! "
Rougeterre : " Appelez moi Roland ! "
Armorik : " Vous êtes bien le promis de Dame Wenthinitiel ? "
Rougeterre : " Effectivement, c'est bien moi ! "
Armorik : " Accepteriez vous de me rendre un service ? "

Armorik paraissait retrouver sa mémoire, étonnant l'assemblée présente, Rougeterre acceptait alors.
L'elfe se dirigea dans le bureau du Colonel, en sortait un papier vierge et une plume et écrivait alors quelques lignes.
Après avoir plié et cacheté son message, il le donna à Roland, lui expliquant que celui ci devait être lu au plus vite par Dame Wenthinitiel car elle seule pouvait l'aider.
La situation avait terrassé Armorik, il s'éclipsait alors, prétextant avoir besoin de repos.

Mais il en était autrement, il réfléchissait à ce qu'il venait de faire, tournant en rond, espérant que son message arriverait à temps à son destinataire.

[...]

Arhielas et Armorik se rapprochèrent l'un de l'autre. L'un avait mûri de cette forte expérience, l'autre avait décidée d'ouvrir son cœur.
Mais cette histoire ne tarda pas à s'envenimer.
De menaces en dangers, il suffit d'une ambiance néfaste dans la Milice pour que ce couple se "brise".
Armorik alors reclus dans son domicile qui servait encore de Poste de la Milice, tentait d'oublier son chagrin, en écrivant poème sur poème, en composant ode sur ode, il avait trouvé son exutoire !

C'est alors qu'il écrivit ceci, était ce un message à celle qu'il aimait ?
Nul ne le savait, il ne parlait plus, troublé par cet échec.

Les jours passèrent, sans nouvelles, sans même recroiser celle qu'il avait aimé.
Plongé dans un doute profond, il allait alors quérir les précieux conseils de celle qu'il à toujours estimé comme son amie, celle qui au moins ne le trahirai jamais.
Ce sentiment était réciproque ; les paroles de la mésange avaient un impact sur lui, Dame Wenthinitiel savait trouver les mots.
Elle aussi paraissait désemparée de ce départ dénué de bon sens, et aucunement justifiable.
Mais elle parvint à faire entendre raison à celui qui cherchait de nouveau sa place dans cette confrérie, ses paroles agirent comme une évidence dans l'esprit d'Armorik, il devait reprendre sa place au sein de la Milice, et oublier celle qui venait de le trahir.

Armorik prit alors la décision de rassembler le peu de souvenirs qui le rattachait à cette histoire et d'aller les détruire.
C'est alors qu'il ramassait, déclarations, poèmes, partitions et quelques affaires, et prit la direction de Palais de Thorin, là où les forges ne laisseraient aucune trace de ce passé malsain.